Des chercheurs mettent au point un béton souple
Nos constructions modernes sont très robustes, dans le sens où elles durent relativement longtemps. Malheureusement, les matériaux utilisés s'avèrent peu résistants face à des conditions exceptionnelles, comme des séismes. Voici un béton d'un nouveau genre.
Le béton est l’un des matériaux les plus couramment usités dans le bâtiment. Cela s’explique facilement quand on connaît ses propriétés de durabilité et en rigidité. Grâce à lui, on peut construire de hauts bâtiments sans trop se soucier que cela bouge. Malheureusement, cette rigidité pose un problème en cas de tremblement de terre, notamment. Les structures utilisant ce matériau sont trop rigides pour encaisser les vibrations et subissent souvent de graves dommages. Le béton pourrait-il être souple ?
Des chercheurs perfectionnent le concept de béton souple
Des chercheurs de l’Université de Technologie de Swinburne ont mis au point un tout nouveau type de béton, bien plus souple et flexible, bien plus adapter à la construction de bâtiments, particulièrement dans les zones dites à risque. Ce nouveau béton est fabriqué en utilisant notamment des cendres ainsi que des fibres synthétiques. Et sa production n’est pas beaucoup plus onéreuse que le béton traditionnel employé aujourd’hui pour nos murs.
en utilisant de la cendre et des fibres synthétiques
Les avantages proposés par ce matériau sont nombreux. Tout d’abord, comme dit, il est plus flexible et de fait relativement souple. Il est aussi davantage respectueux de l’environnement dans la mesure où sa fabrication ne demande pas de chauffer quoi que ce soit. Et le fait que les cendres interviennent dans la préparation est un bon point parce que celles-ci sont un produit dérivé de la combustion des éléments carbonés. Ce béton souple utilise ce que d’autres voient comme un déchet, en somme. Si intéressant soit-il, ce béton souple n’est pas un concept véritablement nouveau. Dans les années 1990 déjà, le Dr. Victor Li imaginait ce matériau. Malheureusement, à l’époque, il était bien trop coûteux à produire en masse… Qui sait, bientôt pourrait-il se retrouver dans toutes nos constructions. À suivre !