Des chercheurs demandent à Thomas Pesquet de s’occuper de la Terre plutôt que de l’Espace
Symbole national, Thomas Pesquet est sollicité par des scientifiques pour se prononcer contre la conquête spatiale afin d'avoir un message clair concernant la question écologique.
Prévu en 2020 sur un voyage vers l’ISS, l’astronaute Thomas Pesquet est invité par des scientifiques à se prononcer contre la conquête spatiale et le tourisme sur cette station.
Des scientifiques anti conquête spatiale
Jugeant que la conquête spatial implique des conséquences néfastes sur l’écologie, des scientifiques ont pris a parti Thomas Pesquet, l’encourageant à « se prononcer contre l’exploration spatiale ». Cette démarche, paru dans une tribune de presse de Libération, vise à mettre en avant la démesure des programmes spatiaux en terme de coûts, alors que l’on peine à préserver la Terre en bonne santé.
Si Thomas Pesquet a été directement ciblé par ces chercheurs, c’est dans le but d’impacter la communauté spatiale toute entière, l’homme étant un symbole nationale dont l’intérêt pour l’écologie et « la fragilité de la Terre » n’est plus à prouver.
Aussi, confiait-il aux journalistes après un séjour de six mois passés à bord de l’ISS (Station Spatiale Internationale) : « Depuis la Terre, il y a beaucoup de choses qui nous dépassent, qui ne nous parlent pas vraiment. Pour moi, ce côté abstrait est devenu concret. On revient avec cette conscience aiguë de la fragilité de la Terre ».
Le premier astronaute invité à se prononcer contre la conquête spatiale
La conquête spatiale fait aujourd’hui mine de priorité nationale dans de nombreux états. Dans ce contexte, l’astronaute français est donc appeler par un groupe de chercheurs de l’Atelier d’Ecologie Politique de Toulouse pour se « prononcer publiquement contre l’exploration spatiale ».
Incisifs dans leur argumentaire, les demandeurs expliquent que « D’ici quelques décennies, alors que des centaines de millions de personnes auront été contraintes à l’exil climatique, que des zones entières seront devenues désertiques, et que les barrières de corail auront fini de disparaître, des ultrariches pourront prendre des navette spatiales pour aller contempler ce beau spectacle depuis là-haut ».
Appelé à effectuer un voyage supplémentaire vers l’ISS fin 2020, Thomas Persquet a de plus été sollicité pour refuser cette mission, et à encourager « l’interdiction du tourisme spatial » sur cette station, au regard des nuisances qui en découleraient sur la planète bleue.