Dédommagement par Facebook d’une jeune irlandaise victime du revenge porn
Une jeune irlandaise, victime de revenge porn, a eu gain de cause face à Facebook, accusé de ne pas avoir réagi à la publication de photos dénudées de l’adolescente. Le réseau a décidé de régler la chose à l’amiable, en offrant un dédommagement.
Après quatre ans de combat juridique, une jeune irlandaise, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a eu finalement gain de cause face au géant américain Facebook. La victime avait estimé que le réseau social avait été négligent vis-à-vis d’une photo d’elle qui apparaissait sur le site, et ce alors qu’elle avait alerté celui-ci sur cette image apparaissant sans son consentement.
Facebook mis au banc des accusés pour une affaire de revenge porn
Dans un premier temps, Facebook avait clamé son innocence, indiquant que la photo en question avait été supprimée dès lors qu’elle avait été signalée. Mais en 2016, Facebook n’avait pas non plus eu gain de cause en la matière. Avec ce second jugement en sa défaveur, Facebook va donc sortir le chéquier.
En effet, un compromis a été trouvé avec la victime, mais tout cela s’avère être confidentiel, Facebook craignant sans doute de la mauvaise publicité, ayant été attaqué pour « négligence, usage frauduleux d’informations personnelles et infraction à la loi sur la protection des données ».
Un accord confidentiel et un dédommagement pour la jeune victime
Ce sont notamment les frais de justice que devra régler Facebook à la jeune irlandaise. Le réseau, sans doute dépassé au moment des faits, a en 2017 mis en place plusieurs dispositifs pour endiguer le fléau du revenge porn, qui consiste à mettre sur le net des photos ou vidéos intimes sans le consentement de la personne en question.
Et la France a aussi pris conscience du problème, puisqu’une loi a été votée en septembre 2016 allant dans ce sens, avec la volonté d’apporter des fondations plus solides aux magistrats pour condamner de telles pratiques.
Et l’amende est salée pour qui publie des images sans en avoir demandé la permission, puisque le montant peut aller jusqu’à 60 000 euros. De même, la loi prévoit pas moins de deux ans d’emprisonnement.