De nouvelles recherches du CERN sur les particules en lien avec la matière noire
Le CERN a de nouvelles ambitions pour 2021 : l’organisme souhaiterait ainsi partir à la recherche des particules que l’on trouve associées à la matière noire, comme les photons noirs et les neutralinos. Ces derniers sont des témoins de la présence de la matière noire.
L’organisation européenne pour la recherche nucléaire, plus connue par son acronyme CERN, va se lancer dans une nouvelle recherche en lien avec la matière noire et les particules qui lui sont associées, comme les photons noirs et les neutralinos. L’instance pourra s’appuyer sur son accélérateur de particules (LHC), le plus grand au monde.
Le CERN veut en savoir plus sur la matière noire
Dans un communiqué, l’instance a indiqué que sa nouvelle expérience s’intéressera « aux particules légères interagissant faiblement ». Certaines d’entre elles sont associées à la matière noire, sachant que cette dernière est « hypothétique », dans la mesure où elle difficilement détectable car non sensible à la force électromagnétique.
De plus, cette matière noire ne peut pas émettre de lumière. Le CERN espère mener à bien sa recherche à l’aide du LHC, cet énorme anneau qui fait entrer en collision des particules depuis près de neuf ans. Il existe quatre points d’interaction où ces protons entrent en collision.
Des particules spécifiques qui témoignent de la présence de la matière noire
C’est à l’occasion de ces collisions que l’on voit apparaître de nouvelles particules, analysées ensuite par les scientifiques pour en savoir plus sur des phénomènes physiques inédits. Mais c’est à l’aide d’un autre détecteur, dénommé Faser, que le CERN compte bien détecter les particules hypothétiques.
Pour l’organisme, ces particules « poursuivront leur route en ligne droite, et leurs produits de désintégration pourront alors être détectés par Faser ». Une grande partie des données devrait être recueillie entre 2021 et 2023.
Si l’expérience s’avère concluante et que les physiciens du CERN découvrent les particules hypothétiques, ils pourraient alors résoudre en partie le mystère qui plane sur la matière noire. Cette masse, seulement détectable par les effets de la gravité, représente l’élément manquant de l’univers, estimé à 27% de ce dernier.