De l’oxygène respirable découvert dans une autre galaxie pour la première fois
L'univers regorge de mystères qui n'attendent que d'être résolus. Régulièrement, il livre certains de ses secrets aux passionnés. Aujourd'hui, c'est une grande première qui vient d'être faite dans une autre galaxie. De l'oxygène respirable.
L’oxygène est extrêmement important. Sans lui, nous serions morts, évidemment. Il est aussi extrêmement important dans notre quête de planètes habituelles. Pour l’exploration spatiale. Il se pourrait que dans un futur très, très lointain, si nous avons les moyens de voyager sur des très longues distances nous puissions nous retrouver dans une autre galaxie. Et il est possible que nous y survivions, comme sur Terre. Explication.
Des astronomes ont trouvé de l’oxygène moléculaire dans une lointaine galaxie
Pour la toute première fois, des astronomes ont découvert de l’oxygène moléculaire (la version que nous respirons) dans une autre galaxie en dehors de la Voie Lactée. Cette galaxie répond au nom de Markarian 231, elle est située à la distance folle de 581 millions d’années-lumière de notre Voie Lactée. Pour identifier cet oxygène moléculaire, les astronomes ont utilisé le radiotélescope de Pico Veleta en Espagne – conçu par l’IRAM et disposant d’un diamètre de 30 mètres – ainsi que l’interféromètre du plateau de Bure, du projet NOEMA, en France.
Une découverte qui pourrait être capitale
S’il paraît très peu probable que nous puissions voyager jusqu’à Markarian 231 avant très longtemps, cette découverte est importante que l’oxygène est un ingrédient clef de la vie ici sur Terre. De nombreux organismes vivants ne pourraient vivre sans lui. Cela devrait aussi permettre d’aider les scientifiques à mieux comprendre le rôle de l’oxygène dans l’évolution de l’univers, dans la formation des planètes, des étoiles, des galaxies et de la vie en général. Selon les chercheurs, “le dioxygène est très important pour les gaz moléculaires dans de telles régions affectées par les flux des galaxies actives. Il faudra de nouveaux modèles astrochimiques pour expliquer cet abondance d’oxygène moléculaire dans ces régions à plusieurs kiloparsecs du centre d’une galaxie.”