Confidentialité des données sur Internet : cela n’existe pas pour 80% des Français
La confidentialité des données personnelles sur Internet ne serait pas vraiment à l’ordre du jour pour 80% des Français qui n’y croient pas.
Pour tenter de connaître l’avis des Français concernant la confidentialité des données sur Internet. Un sondage a été organisé auprès de 1 057 personnes âgées de plus de 15 ans. Entre le 5 et le 6 septembre, elles ont été interrogées sur Internet et ont donc répondu aux questions pour le sondage organisé par BVA/Syntec Numérique. Les différentes affaires de piratage ou celle concernant la NSA ont sans doute pesé dans la balance. 80% des sondés estiment que la confidentialité des données sur la toile n’existe pas. Même s’ils ont ce constat assez négatif, 70% n’envisagent pas de modifier leur quotidien notamment en changeant leurs habitudes vis-à-vis des réseaux sociaux ou des mails.
Difficile de retourner en arrière
Les Français constatent ainsi que la confidentialité sur Internet n’est pas possible, mais ils continuent à utiliser les services pointés du doigt, pourquoi ? Le président du Collège des éditeurs, Bruno Vanryb estime qu’il est désormais difficile de retourner en arrière et de revenir à des pratiques plus traditionnelles loin d’Internet. Les Français utilisent donc les plateformes tout en sachant que leurs données ne sont pas réellement confidentielles. La divulgation des informations serait toutefois positive pour certains sondés. D’après l’enquête, 77% estiment que cette non-confidentialité est utile notamment dans certains domaines comme le terrorisme. Ils estiment ainsi qu’il est normal que les autorités surveillent les communications.
Effacer ou crypter les informations
Parmi les sondés, 38% aimeraient avoir le choix de crypter certaines informations. Ces dernières pourraient ainsi être consultées uniquement par les personnes en possession d’une clé. 52% aimeraient que l’effacement des informations soit envisagé. En revanche, les internautes ne sont pas vraiment intéressés sur la localisation des serveurs utilisés pour enregistrer les données personnelles. Ils sont toutefois 7% à vouloir cette information.