Bad Toys II : un court métrage d’animation à la poursuite de nos souvenirs
Bad Toys II convoque en l'espace de 5 minutes les principales sources d'inspiration d'un petit garçon : BD, série B et jouets pêle-mêle.
Les Français (cocorico) Daniel Brunet et Nicolas Douste peuvent être fiers de leur court métrage Bad Toys II qui réussit avec brio à mélanger influences cinématographiques et multiples techniques d’animation pour nous offrir un voyage nostalgique dans notre chambre de gosse, parmi les monticules de Lego et les malles à jouets renversées sur des tapis moquette de circuit automobile.
Le pitch est ultra basique, comme la plupart des meilleurs buddy movies auquel il rend hommage : L’Arme fatale, Tango & Cash, Bad Boys etc. Deux flics tirés d’un comics engagent une course poursuite effrénée dans le sillage de braqueurs de banque masqués, faisant pleuvoir les Lego pour contraindre le bolide d’interception à slalomer entre les obstacles.
La course poursuite alterne alors entre animation de dessin animé, prises de vue réelle et images de synthèse pour un cocktail explosif jalonné d’humour. Le revival, quasi-suédé tellement il est fidèle aux nanars des 80’s, nous replonge avec amusement dans des souvenirs de figurines schtroumps, ici militantes pour le respect de leur condition de petits hommes bleus, le Téléchat de Topor venu couvrir l’évènement avec sa dégaine psychotique ou encore les dialogues coup de poing de héros badass vraiment trop cool.