Backblaze révèle les disques durs les plus fiables de son infrastructure
Comme à chaque fin de trimestre, l'entreprise qui propose du stockage illimité aux professionnels fait le point sur ses statistiques de "drive failure".
Seagate et HGST (Hitachi Global Storage Technologies), désormais Western Digital, possèdent à eux seuls plus de 80% des parts de marché dans leur secteur. Il est donc logique qu’une société qui vend des prestations de stockage illimité comme Backblaze se repose sur les produits des deux firmes, et surtout particulièrement utile pour les consommateurs de voir quels disques sont les plus et les moins fiables grâce aux taux de pannes ou drive failure communiqué de façon trimestrielle. Toshiba se joint par ailleurs à ses deux concurrents avec des disques de 4 et 14 TB. Le dernier rapport en data de Backblaze, disponible sur son site, rapporte le taux de panne annualisé, c’est-à-dire le rapport entre le nombre pannes et le nombre de jours d’activités, ramenées à un an.
Seagate, toujours mauvais élève
Backblaze précise que “le taux de défaillance des modèles de disques en production a légèrement augmenté, passant de 1,70 % à la fin du 2e trimestre à 1,73 % à la fin du 3e trimestre“, soit une augmentation triviale. Le disque présentant le plus de pannes reste un Seagate, le ST4000DM000 avec 4 TB, qu’on peut trouver destiné au grand public donc. Il compose à lui seul plus de la moitié des drive failure ; un autre Seagate, le ST120000NM0007 compte lui 1 102 pannes, sur un total de 37 116 disques.
Des résultats à prendre avec du recul
Il faut cependant prendre ces chiffres avec une pincée de sel : on a reproché aux tests de Backblaze d’avoir une méthodologie imparfaite qui comporte des variables d’environnement incohérentes, telles que les températures ambiantes, les vibrations et l’utilisation du disque. Il faut également noté que les disques de Backblaze fonctionnent 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 et ne correspondant pas tous à la gamme “Enterprise” des fabricants. En 2014, Seagate récoltait le bonnet d’âne, tout comme en 2016 et en 2018. Une tendance se dessine donc, mais les pannes ne représentent que moins de 2% des 90 000 disques utilisés par l’entreprise.