Amazon dépose un brevet pour un scanner de veines
Après le sans contact, Amazon envisage de se tourner vers l'identification biométrique, qui passerait par la circulation sanguine, pour instaurer un moyen de paiement innovant, plus sécurisé et précis.
En 2018, Amazon a ouvert plusieurs magasins “Amazon Go”, des supermarchés qui ont pour particularité de ne pas avoir de caisse, et donc aucune file d’attente. Les courses sont faites en rayons puis déduites de la carte bancaire associée au compte Amazon grâce à une application dédiée qui suit les ajouts au panier tout au long du parcours. La firme de Jeff Bezos garde en tête depuis 20 ans le même objectif : la satisfaction du client. L’ouverture de différents Amazon Go à travers les États-Unis permet de poursuivre cette politique. L’entreprise envisage également d’ouvrir des filiales dans les aéroports où le besoin de rapidité est plus grand encore. Un nouveau moyen de paiement et d’identification pourrait cependant dans un avenir plus ou moins proche être mis en place par la firme américaine : le scanner de veines.
Plus rapide et plus fiable
Fiable, cette technologie garantie l’absence ou presque de fraudes, la disposition des veines étant plus unique encore que le dessin singulier des empreintes digitales sur nos doigts. Plus sûr donc, le scan est aussi plus rapide et précis, ce qui devrait permettre de supplanter l’utilisation de carte bancaire. Un brevet déposé aux États-Unis permet de mieux comprendre le fonctionnement, comme le rapporte USA Today.
Des données biométriques sensibles
Les dessins décrivent un scanner à infrarouge qui fonctionne en deux temps : la première étape consiste à analyser la surface de la main, tandis que la seconde lit les vaisseaux sanguins sous la peau. Un système informatique comparerait ces données avec celles contenus dans une base pour identifier un client. Outre les magasins Amazon Go, l’entreprise imagine d’autres applications à cette technologie telle que l’autorisation d’accès sur des lieux sensibles, au bureau, dans les transports, ou tout autre contexte où une identification est nécessaire. Il reste cependant à déterminer si la collecte de données biométriques par une compagnie privée n’est pas excessive, et si elle n’en abuserai pas.