À 11 ans, un “hacker” fait chanter son propre père
La cybersécurité est d'une importance cruciale aujourd'hui, et ce à tous les niveaux. Même dans la simple bulle familiale, semble-t-il. Un père en a fait l'amère expérience.
Protéger sa vie numérique doit se faire à tous les niveaux. Et n’allez pas croire, finalement, que certaines informations sont plus importantes que d’autres. N’allez pas croire non plus que seuls des pirates émérites peuvent vous causer du tort. La menace peut survenir de partout, de n’importe qui. Y compris depuis l’intérieur de la sphère familiale.
En Inde, un garçon de 11 ans fait chanter son propre père
Le fait de considérer quelqu’un comme votre famille, même si ce n’est pas nécessairement par le sang, ne saurait vous garantir que celui-ci ne vous trahira pas ou ne fera rien contre vous. Nous avons aujourd’hui le parfait exemple de cette situation. En Inde, un homme était victime d’extorsion par ce qu’il croyait être un groupe de hackers. Il découvrira finalement qu’il s’agissait de son propre fils de 11 ans seulement.
Après avoir appris la marche à suivre sur YouTube
L’homme affirme avoir à l’origine été menacé par le “groupe” de payer 10 millions de roupies (environ 114 000 €) s’il ne voulait pas voir des photos obscènes et autres détails concernant sa famille publiés sur le Net. Son email a été piraté, le mot de passe changé, tout comme le numéro de téléphone portable associé. Les “pirates” avaient même affirmé qu’ils l’espionnaient lui et sa famille.
La victime ne s’est pas laissée faire, l’homme a contacté la police pour obtenir de l’aide et les autorités ont rapidement découvert que l’adresse IP de ces soi-disant hackers était celle de la propre maison de notre homme. Autrement dit, les menaces provenaient de la maison en elle-même. La police a commencé à interroger le fils de la victime qui finira par avouer être l’auteur de ce chantage.
Le garçon déclarait à la police avoir appris comment procéder en regardant des vidéos sur YouTube, et notamment sur les mesures à prendre pour ne pas se faire prendre. La police, de son côté, déclare poursuivre son enquête. Difficile de savoir si le garçon pourra être poursuivi ou non.