Un hacker de 20 ans condamné à 6 mois de prison ferme
À Amiens, ce jeune homme avait été devant la justice après avoir piraté 17 000 Smartphones.
Pour cela, il avait mis en place un stratagème ingénieux, mais la sentence est tombée aujourd’hui. Il est condamné à 6 mois de prison ferme.
Ce jeune de 20 ans s’est retrouvé devant la justice après avoir piraté 17 000 mobiles. Ce hacker avait mis au point des virus sur le système Android. Cette activité a causé un préjudice estimé à un demi-million d’euros. Le jeune homme avait déclaré qu’il n’était pas conscient du risque encouru. Diagnostiqué surdoué avec un QI de 150, il avait mis au point un système en seulement une heure « J’étais au lit et j’ai eu cette idée. Je n’avais jamais travaillé sur Android. Je suis allé à mon PC et je l’ai fait. Ça m’a pris une heure ». Les internautes pouvaient télécharger gratuitement des logiciels, lorsque l’utilisateur avait été pris dans ce piège, un SMS était immédiatement envoyé à des numéros surtaxés. Le jeune homme recevait ainsi des codes qu’il utilisait pour des jeux sur la toile.
Une peine plus sévère
La situation est assez grave puisqu’il était poursuivi pour escroquerie et atteinte à un système automatisé de données. Avec son activité, il pouvait encourir jusqu’à 5 ans de prison. En attente de la décision de la justice, il avait été placé sous contrôle judiciaire. Lors de son audience, aucune partie civile n’avait été formée, car les victimes étaient nombreuses et éparpillées, le préjudice pour chacune était très faible. Ce jeudi, le tribunal correctionnel d’Amiens a rendu son verdict, il a condamné ce jeune hacker de 20 ans à 6 mois de prison ferme. Il pourra effectuer sa peine avec un bracelet électronique.
La procureure avait demandé durant l’audience une peine de 12 mois de prison avec sursis ainsi qu’une mise à l’épreuve pendant 24 mois. Au final, la justice a été bien plus sévère en attribuant une peine ferme. Le tribunal a en effet retenu le montant du préjudice qui est estimé à un demi-million pour la cour cette somme était « énorme ». La situation n’a pas été améliorée lorsque la justice s’est rendu compte que le virus instauré par l’adolescent était toujours en activité. Aujourd’hui, le tribunal estime que l’activité de ce jeune hacker a créé « quelque chose que plus personne ne contrôle ». C’est pour des raisons que la peine a été plus sévère.