Torrent : Par erreur, Google référence des trackers illégaux dans son moteur de recherche
Quelques mots clés suffisent pour avoir accès aux offres de téléchargement illégal sur le moteur de recherche de Google.
C’est certainement LA nouvelle qui a ébranlé la communauté des fans du protocole Bitorrent en France. Le 27 juin dernier, la célèbre plateforme de partage T411 fermait en effet ses portes suite à une opération policière d’envergure. La plus grosse base française de fichiers torrent disparaissait alors en un claquement de doigts.
De nombreux utilisateurs ont donc cherché des solutions alternatives et naïvement, certains ont fait appel à Google. Une solution qui peut paraître risible lorsque l’on connaît la position du géant américain en matière de piratage et pourtant, il semblerait que l’algorithme du moteur de recherche fasse la part belle aux sites de téléchargement illégal.
Des trackers illégaux en haut des résultats
Ce sont nos confrères de TorrentFreak qui ont remarqué que Google a les plus grandes difficultés à blacklister les sites de P2P offrant du contenu illégal. Alors que ces résultats sont logiquement masqués suite à des plaintes des ayants droit, il suffirait de taper des requêtes très génériques pour retrouver les meilleurs sites de torrent du moment.
Ainsi, nos confrères ont juste inscrit « best torrent sites » ou plus simplement « torrent sites » sur Google (dans sa version américaine) pour que des sites offrant de télécharger illégalement du contenu protégé ressortent aux côtés d’autres sites en conformité avec la loi. La situation semble identique avec les sites de streaming.
Un algorithme à la ramasse
On le voit, l’algorithme de Google, si puissant qu’il puisse être, a encore beaucoup de mal à différencier les offres légales des offres illégales. Chez Mountain View, on ne se cache d’ailleurs pas des difficultés rencontrées par la technologie du moteur de recherche pour faire cette distinction.
Reste que les ingénieurs du géant américain vont devoir très vite trouver une parade pour remédier à cette fâcheuse situation, surtout depuis que l’industrie cinématographique hollywoodienne a tapé une première fois du poing sur la table en voyant apparaître les avis et les notes des fichiers disponibles sur des sites illégaux à côté de ceux de plateformes légales comme IMDb.
On sait également que la firme de Mountain View s’est fait taper sur les doigts à cause de YouTube récemment avec le boycott de la régie publicitaire de la part de gros annonceurs.