The Division : véritable MORPG, oui avec un seul “M”
Rodrigo Cortes, le directeur artistique de The Division, en a dit un peu plus sur le jeu et surtout sur son genre.
Depuis 2013, The Division a attiré l’œil des connaisseurs. Pour Nicolas et moi, il était sur le podium des jeux les plus impressionnants de l’E3. VG 24/7 a pu interviewer le directeur artistique de la marque, Rodrigo Cortes, qui reconnaît fièrement que The Division fait bien partie de la grande famille des RPG. On ajoutera qu’il fait presque partie des MMORPG, à une nuance près.
The Division reprend de nombreux mécanismes typiques des jeux de rôle en remplaçant les habituels univers de fantasy ou de SF par de l’anticipation contemporaine avec son décor de New York livrée au chaos suite à la propagation d’un virus. Comme dans tout bon RPG, on fera bien évoluer son personnage au rythme des nouvelles compétences et de l’amélioration de son équipement. The Division sera carrément online puisqu’il ne sera pas possible d’y jouer en mode déconnecté, même si l’aventure pourra s’apprécier en solo de bout en bout pour ceux qui le souhaitent.
L’aspect multijoueur est néanmoins au cœur de l’expérience que souhaite proposer le studio avec la volonté de limiter à quatre joueurs la taille des groupes. Cette approche doit permettre de préserver l’ambiance et l’immersion en évitant qu’elle soit rompue par un déconneur qui viendrait sauter autour de votre personnage et danser sur les carcasses de voiture. Voilà pourquoi on ne peut pas vraiment dire que The Division sera massivement multijoueur ; 4 personnes ce n’est pas vraiment la foule la plus massive qu’on puisse imaginer.
Un seul “M”, comme dans The Multiplication (ouais bon ça va, hein)
C’est peut-être en mode PvP que le multijoueur se révélera plus massif, mais rien c’est encore sûr à ce sujet. Rodrigo Cortes explique que tout le jeu est bâti sur le principe de progression, que ce soit celle de l’histoire, des capacités ou de l’équipement. Il devrait en être de même pour ce qui est du contenu qui sera alimenté après la sortie du jeu. Reste maintenant à savoir quel modèle économique sera choisi pour soutenir de telles ambitions typiques cette fois d’un MMORPG, avec deux « M », comme dans « cheval ».