Super Mario 64 Online : Nintendo met fin à ce Mod amateur
Le mod online pour Super Mario 64 était en ligne depuis quelques temps sur internet, faisant la joie de nombreux joueurs mais Nintendo vient de réagir pour protéger sa précieuse propriété intellectuelle en faisant fermer ce dernier.
Le moddeur Kaze Emanuar avait réussi à ajouter un mode en ligne à Super Mario 64, qui permettait de jouer à plusieurs, jusqu’à 24 joueurs. Un Mod qui faisait naturellement le bonheur des fans, mais qui n’était au goût de Nintendo, qui a pris la décision de le faire disparaître. Nintendo a simplement justifié cette décision en déclarant vouloir « protéger ses propres personnages, marques et autres contenus. »
Super Mario 64 Online n’est plus…
Ce n’est pas la première fois que Nintendo prend ce genre de décision, par le passé la même mésaventure avait ciblé des mods de Mario, Zelda, Metroid ou encore Pokémon. La firme nippone est très attachée à l’utilisation de ses licences et de ses personnages. Le fameux Super Mario 64 Online aura donc été victime du Digital Millennium Copyright Act (DMCA), utilisé par toutes les entreprises souhaitant protéger leur propriété intellectuelle.
Le principal intéressé, Kaze Emanuar, a expliqué qu’à son grand désarroi : « Ils ont retiré mes vidéos parce qu’elles contenaient du ‘contenu audiovisuel’ leur appartenant, c’est-à-dire du gameplay et de la musique de [Super] Mario 64. Ils ont également retiré des vidéos qui n’avaient même pas de musique de [Super] Mario 64. Même chose pour mon Patreon. Les messages ne venaient pas directement d’eux [NDLR : Nintendo], j’ai seulement reçu une dizaine de courriels m’indiquant que des choses avaient été retirées de YouTube / Patreon [mardi] matin. Les vidéos ‘Super Mario 64 Online’ semblent en particulier avoir été ciblées, car chacune d’entre elles a disparu de ma chaîne. »
Ne s’avouant pas vaincu, mais conscient des risques possibles à titiller Nintendo, ce dernier a indiqué : « Je vais peut-être devoir attendre après la sortie de Super Mario Odyssey avant de reprendre les développements, en espérant que cela ne se termine pas en C&D [ordonnance de cessation et d’abstention], sinon cela deviendra dangereux et devra rester secret. »