Le site pirate KickassTorrents revient en ligne
Le célèbre annuaire de torrents a été relancé. Mais KickassTorrents semble déjà victime de son succès.
Voici un nouvel exemple de la difficulté pour les forces de l’ordre et le ayant-droits de lutter contre le téléchargement illégal. Après “Zone Téléchargement” fermé avec fracas par la police française mais déjà de retour, c’est KickassTorrents qui suit le même chemin. Fermé en juillet par les autorités américaines, le site est de nouveau accessible. Des anciens membres ont relancé le site sur lequel les internautes se ruent déjà.
Des anciens relancent KickassTorrents
Il avait disparu pendant l’été. Victime comme des dizaines d’autres sites d’une action des autorités américaines. KickAssTorrents a longtemps été l’un des plus importants sites de partage illégal au monde. Une place qu’il pourrait bientôt retrouver puisque l’annuaire, basé sur la technologie peer-to-peer bitorrent fait son retour.
Aux manettes de ce “KAT nouvelle génération, on retrouve des administrateurs, modérateurs et membres actifs de l’ancien site. Le fondateur, Artem Velin, arrêté lors de la fermeture du site, ne semble pas être impliqué dans ce retour. Mais le reste de la communauté a l’air d’avoir suivi le mouvement plutôt vite. Les contributeurs originels auraient déjà massivement migré sur KATcr.co, la nouvelle adresse du site. Un afflux qui provoque déjà des difficultés à accéder sur le site.
Un site légal ?
Ce site pourrait-il de nouveau être fermé par les autorités américaines ? Ses fondateurs ont en tout cas essayé de s’en prémunir. Sur le site, on trouve ainsi un formulaire de retrait de lien conforme à la procédure DCMA. « KickAssTorrents est un forum, reposant sur une communauté, et un moteur de recherche de torrents. C’est ce que nous sommes et cela ne changera jamais. Malgré ce que certains pensent, les torrents ne sont pas illégaux et nous n’hébergeons pas de contenu » indiquent-ils ainsi
Il faudra voir comment les choses évoluent. On peut être sûr que les responsables de l’industrie musicale et cinématographique se réjouissent moins que les internautes aujourd’hui.