Retour sur la soirée Motorola Dext with Motoblur
Avant-propos : Cet article a été rédigé par Louis Volant en tant que Guest Blogging.
Louis est étudiant ingénieur à l’ENSIIE, passionné par la conception et le développement d’applications en ligne.
Vendredi dernier soit le 18 septembre, Motorola (avec l’aide de Monsieur Lâm) avaient organisé une soirée de présentation pour le lancement de son nouveau smart phone, le Motorola Dext. Nous remercions au passage le taulier de Vendesign, car c’est grâce à lui que j’ai pu y assister.
Côté matériel, et bien le Dext n’en reste pas moins un smart phone tactile, et en même temps doté d’un clavier slider. Il devrait être disponible dès le 5 novembre chez Orange, avec comme prix d’appel 99 € et un forfait Origami Plus. Pour ce prix là, ça ne m’étonnerai pas qu’il s’agisse d’un engagement pour 24 mois.
Côté “software”, et c’est là que tout devient plus intéressant : le dext tourne sous Android, et ça c’est déjà bien. Ensuite Motorola a ajouté un logiciel, baptisé Motoblur. Derrière ce nom un peu ronflant, se cache tout simplement un agrégateur de réseaux sociaux, cela signifie que l’ensemble de ses réseaux sociaux peut être actualisé en même temps et par une seule action. Au risque de vous décevoir, je ne pense pas que cela soit vraiment utile de pouvoir actualiser son statut sur tous ses réseaux sociaux en même temps, pour la simple et bonne raison que les contacts des utilisateurs ne sont pas forcément les mêmes d’un réseau à l’autre.
Cette différence dans les contacts est le résultat de la diversité des réseaux sociaux, or s’il y a plusieurs réseaux sociaux, c’est parce qu’ils ne sont pas tous pareils. Et s’ils sont différents c’est peut être que leur utilisation est aussi différente. Dans ce cas, je ne vois pas l’intérêt de mettre à jour tous mes réseaux en même temps et avec le même statut. C’est d’ailleurs là que réside toute l’utilité d’applications comme celle sur Facebook qui ne diffuse que les flux Twitter contenant le hashtag #fb. Ce type d’application agit comme un filtre et permet donc de choisir ce que l’on publie, et où.
Mais là où les bras m’en tombent, c’est que des logiciels, type Motoblur, dénotent au minimum d’une incompréhension, voire d’une méprise. En effet si les jeunes, qui sont franchement la cible de ce genre de smart phone, ont recours à plusieurs réseaux, ce n’est pas pour s’amuser à changer de services toutes les 5 minutes, mais parce que chaque réseau leur apporte quelque chose de différent et qu’au final, ils sont complémentaires. Bref : Motoblur, c’est une idée qui part d’un bon sentiment, mais qui à mon sens ne prend pas suffisamment en compte les conditions d’utilisation des différents services.
Voici, ci-dessous, l’ensemble des photos prises lors de cette soirée complètée des visuels :