Débit Internet : le gouvernement met en garde les FAI contre les publicités mensongères
Les publicités mensongères sont dans le collimateur du gouvernement qui a mis en garde les opérateurs.
Les publicités sont devenues une arme incontournable pour les FAI et les opérateurs mobiles. Ils multiplient les formats notamment lorsqu’une nouvelle offre est dévoilée. Elles ont un réel intérêt puisqu’elles peuvent attirer de futurs clients. Les entreprises mettent donc les bouchées doubles pour satisfaire les attentes des consommateurs, mais les publicités sont-elles mensongères ? Le ministre de la Consommation (Benoit Hamon) et la ministre de l’Économie numérique (Fleur Pellerin) ont souhaité mettre en garde les FAI et les opérateurs mobiles sur les publicités diffusées. Ces dernières doivent refléter réellement les offres et ne pas être mensongères. Entre les promesses et la réalité, il y a parfois une réelle différence selon les associations de consommateurs.
Indication d’une fourchette
Le gouvernement souhaite donc à l’avenir encadrer les publicités. Au cours du mois d’octobre, un arrêté sera publié. Ce dernier vise donc à encadrer les annonces concernant le VDSL et l’ADSL. Les publicités ne seront plus celles que vous voyez. En effet, les FAI et opérateurs mobiles ne pourront plus lorsqu’ils mentionneront un débit proposer le maximum. Ils devront donner une fourchette qui reflète la réalité, celle vécue par les consommateurs. L’AFP donne un exemple et précise que certains fournisseurs Internet ont tendance à proposer des offres avec un « débit maximum de 28 mégas ». Avec le nouveau fonctionnement, ils devront mentionner un débit de « 1 à 15 mégas ».
Une information personnalisée
Le projet se compose également d’un second volet qui sera mis en place au mois de juillet de l’année prochaine. Avant la souscription, le futur abonné devra obtenir selon les ministres « une information personnalisée sur le débit maximal de sa ligne et l’inclusion ou non de la télévision ». Le gouvernement propose cet encadrement, car certains consommateurs ne comprennent pas pourquoi leur débit est parfois très loin de celui des promesses des publicités.