Philae est un vrai casse-tête pour l’ESA
Depuis que le petit robot Philae a atterri sur la comète Tchouri, l’Agence Spatiale Européenne n’a pas réussi à le localiser.
La sonde Rosetta est arrivée aux abords de la comète Tchouri au mois de Novembre dernier avec tout un programme scientifique qui permettra d’en savoir un peu plus sur les corps célestes. Sa première tâche était d’envoyer le robot Philae à la surface de la comète mais cela ne s’est pas passé comme prévu et retarde grandement le programme établit par l’ESA.
Philae ne répond plus…
On sait que Philae a bien atterri sur la comète. Le problème, c’est qu’il n’est pas arrivé là où l’agence spatiale le souhaitait à cause de rebonds imprévus. Il est alors venu se nicher dans un petit espace à l’abri de la lumière du soleil. Sans les rayons du soleil, impossible pour le petit robot de recharger ses batteries et il se retrouve sans énergie, en hibernation. Sans signal de localisation, pour Rosetta c’est alors comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Philae n’est plus la priorité du moment pour l’ESA
L’ESA a décidé de suspendre pour l’instant la recherche du robot pour que Rosetta puisse mettre en œuvre les tâches scientifiques qui lui incombent. Joel Parker, qui fait partie du Southwest Research Institute, précise : « Si nous voulons changer les plans et cibler la recherche de l’atterrisseur, cela aura un impact sur certains des objectifs que nous avions prévus ». De son côté, Wlodek Kofman, chercheuse qui a pris part à l’expérience CONSERT, explique toutefois que la localisation de Philae est très importante pour obtenir de plus amples détails sur les données envoyées avant son hibernation.
Le réveil de Philae prévu d’ici quelques semaines
Il faut néanmoins préciser que Philae n’est qu’endormi. D’ici quelques semaines, il devrait recevoir un taux d’ensoleillement suffisant afin de recharger ses batteries, la comète 67P se rapprochant un peu du soleil.
A l’heure actuelle, les scientifiques participant à cette merveilleuse expérience sont divisés sur la marche à suivre. Faut-il continuer les recherches du robot ou laisser Rosetta continuer son programme scientifique ?