Nokia 3310 : le mobile ressuscité par une startup française
Lëkki, une jeune société française, recycles nos vieux téléphones pour les plus nostalgiques d'entre nous.
Au début du mois de mars, une console faisait beaucoup de bruit sur Internet : la PlayStation 1 aurait été remise au goût du jour par une société française, qui l’a vendait en série limitée, le tout avec le premier Tomb Raider, dans lequel on retrouvait une Lara Croft décidément bien pixélisée.
Après avoir réédité la Game Boy, la Super Nintendo, la Master System II et la PlayStation 1, Lëkki s’est attaqué au cultissime Nokia 3310. Illustration parfaite du marché des téléphones mobiles au début des années 2000, le 3310 est resté légendaire pour sa grande durabilité, à un moment où l’obsolescence programmée ne faisait pas tant parler d’elle sur ce marché.
Les fonctions disparaissent, l’autonomie reste
Réputé incassable, avec les fonctions simples qu’on attend d’un téléphone (appels, SMS), Nokia a également construit sa réputation grâce à Snake, le jeu sur lequel on aimait perdre du temps, qui grandissait pixel par pixel. Ni 3G, ni 4G, ni WAP, et seulement 133 grammes, le 3310 constituait véritablement l’essence même d’un téléphone. Des fonctions aussi basiques appelaient forcément à une grande autonomie, et on admire aujourd’hui avec nostalgie ses 6 jours de réserve.
Si l’on peut sacrifier l’espace de stockage de ses messages, la réception de MMS et toutes ses applications, c’est un bon parti… Enfin, il faut encore ajouter à cela l’incapacité de dépasser 150 contacts dans son répertoire et devoir se contenter d’une palette de couleurs réduite, seule amélioration apportée par Lëkki à l’original, cassant traditionnel gris du mobile. Vendu au tarif de 80€, il existe désormais en blanc et bleu ou en blanc et jaune.