Mission OSIRIS-REx : Mieux comprendre les astéroïdes pour sauver la Terre
La sonde de la Nasa OSIRIS-REx décollera le 8 septembre prochain avec un objectif capital. Permettre de mieux comprendre la trajectoire des astéroïdes et peut-être sauver la Terre !
Le 8 septembre, la Nasa donnera le feu vert d’une mission qui pourrait bien, un jour, sauver la planète Terre. Le 8 septembre 2016, OSIRIS-REx (c’est son petit nom) quittera en effet la Terre pour se diriger vers l’astéroïde Bennu afin d’y collecter de précieuses données qui permettront de mieux étudier la trajectoire de cet objet qui a une petite chance de heurter notre planète au cours du 22e siècle.
L’agence spatiale a donné une conférence pour dévoiler les derniers détails à quelques jours du lancement.
Étudier la trajectoire des astéroïdes
Selon les scientifiques, Bennu aurait une chance sur 2700 d’entrer en collision avec la Terre. Avec ses 500 mètres de diamètres, l’astéroïde ne mettra pas un terme au règne de l’espèce humaine, mais il pourrait tout de même faire de gros dégâts.
Avec OSIRIS-REx (Origins-Spectral Interpretation-Ressource Identification-Security-Regolith Explorer), la Nasa franchira une nouvelle étape de son programme New Frontiers mené par l’Agence spatiale américaine (Nasa), qui devra notamment permettre de prévoir les trajectoires des astéroïdes et préparer un moyen de défense en cas de danger.
Collecte de matières organiques
Les scientifiques de la Nasa se serviront de Bennu pour étudier de plus près le phénomène appelé l’effet Tarkovsky. Pour faire simple, lorsqu’il tourne autour du Soleil, les astéroïdes emmagasinent de la chaleur. En s’éloignant de l’astre, ils refroidissent plus ou moins rapidement, ce qui dégage un rayonnement infrarouge qui peut modifier leur trajectoire.
La sonde spatiale aura également pour objectif de collecter des matières organiques sur l’astéroïde afin d’en savoir plus sur notre système solaire. Les astéroïdes sont en effet de véritables vagabonds de l’espace, témoins directs des origines de l’univers. Comme toujours avec la Nasa, les tribulations de la sonde seront à suivre sur son compte Twitter.