Microsoft lutte contre le chômage et va aider 300.000 jeunes à trouver un emploi
Le géant américain est pour l'anti-chômage en France.
En lançant le programme YouthSpark en 2012, Microsoft voulait accompagner et soutenir l’emploi des jeunes. Récemment, la firme de Redmond représentée par Alain Crozier, président de Microsoft France, et François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville, ont signé une convention, dans le cadre du programme YouthSpark, qui prévoit que le géant de l’informatique s’engage à aider pas moins de 300.000 jeunes issus des quartiers sensibles ou de ZUS (Zone urbaine sensible).
Microsoft, une aide importante
La firme américaine va collaborer avec les pouvoirs publics et les associations locales pour pouvoir aider les jeunes à « acquérir les compétences, les outils et le réseau nécessaires à la révélation de leur potentiel et à leur insertion dans l’emploi ». En effet, cette aide se fera grâce à la création d’une « classe immersive » qui se situera sur le campus de d’Issy-les-Moulineaux et qui aura pour but d’initier chaque année au coding 500 élèves situés en zone d’éducation prioritaire.
En plus de cela, Microsoft veut également organiser des rencontres entre des entrepreneurs et des jeunes des cités afin de déployer un dispositif pour venir « soutenir les entrepreneurs innovants issus des quartiers et les actions de formation à destination de profils sous-représentés dans le numérique ». MS souhaite d’ailleurs ouvrir et diversifier le recrutement d’Imagine Cup, son célèbre concours mondial de programmation.
Enfin, une aide devrait aussi être apporter à des écoles de codeurs comme Web@cadémie ou Simplon.co. De plus, il se dit que PlaNet Finance de Jacques Attali ou encore Yump Académie 93 sont en partenariat avec le projet de Microsoft.
Alain Crozier s’est expliqué concernant le sujet du numérique :
« De plus en plus, ce secteur doit s’imposer comme pourvoyeur d’emplois pour les jeunes, notamment ceux issus des quartiers prioritaires. L’explication est simple : les métiers du numérique sont des métiers d’égalité des chances, où l’on peut réussir même si on n’est pas doté de ce capital culturel ou social si souvent discriminant, où l’on peut s’épanouir alors même qu’on est mal à l’aise dans le système scolaire traditionnel. »