Mars : l’Inde pourrait devenir le 1er pays d’Asie à atteindre la planète rouge
Mars est au cœur des attentions aux États-Unis, c’est également un centre d’intérêt pour l’Inde qui lance un projet ambitieux.
La sonde indienne est baptisée Mangalyaan que l’on peut traduire par engin martien. Ce dimanche à 06h08 (heure locale), le projet a commencé le jour de la fête hindoue des lumières. Il faudra ensuite attendre mardi pour découvrir le lancement (grâce à une fusée indienne PSLV XL) de cette sonde et savoir si l’Inde réussira son projet et comblera les attentes des scientifiques. Les enjeux sont importants, car la sonde est la première développée par l’Agence spatiale indienne et elle sera chargée d’étudier la planète Mars.
Lancement de la sonde mardi
Si tout se passe comme le pays le souhaite, l’Inde pourrait devenir le premier pays d’Asie à atteindre Mars. Le challenge est important, car, selon le directeur de l’Organisation indienne de recherche spatiale, il y a eu près de 51 missions destinées à la planète rouge, mais 21 ont été une réussite. L’Inde avait déjà frappé fort en 2008 avec une mission qui avait permis de découvrir la présence d’eau sur la Lune. Désormais, le pays s’attaque à la planète rouge qui est au cœur des attentions. La Nasa a déjà envoyé plusieurs robots dont Curiosity et la sonde Maven, qui étudiera prochainement la haute atmosphère de la planète rouge.
Une mission low cost, mais de qualité
L’Inde se démarque également avec ce projet grâce à son budget. Il faut noter que ce pays a la réputation de proposer des produits Low Cost puisqu’il est leader dans ce secteur. Ainsi, la mission sur Mars n’a pas été une exception puisque l’Inde a déboursé près de 55 millions d’euros. Depuis 2012, le pays tente donc de trouver le moyen le moins cher pour atteindre Mars dans le but de devenir le premier pays d’Asie à s’inscrire dans l’histoire de la conquête spatiale du côté de la planète rouge. Même si le tarif est plus faible, la qualité de la mission n’est pas à remettre en question, car l’innovation est au rendez-vous-même dans le Low Cost selon le journaliste Pallava Bagla.