Les opérateurs sont dans l’obligation de couvrir toute la France d’ici 2017
Le Sénat a adopté un amendement qui oblige les opérateurs à couvrir toute la France en 3G et 4G d'ici 2017, sous peine de sanctions.
On compte environ 4000 communes qui sont mal ou pas du tout desservies par un réseau mobile. Ces zones géographiques sont appelées zones blanches ou grises. 150 communes ne seraient même pas couvertes du tout. Le Sénat veut en finir avec ces régions qui n’ont accès ni à la 2G, la 3G ou la 4G. Dans le cadre de la loi Macron, un amendement vient d’être adopté dans cette optique.
En 2017, tout le monde devra avoir accès à la 3G et la 4G
La fin des zones blanches a été votée à l’unanimité par le Sénat. D’ici 2017, les différents opérateurs devront déployer des infrastructures pour que la 3G et la 4G soient disponibles partout en France. Le financement devra être assumé par les opérateurs eux-mêmes, sauf dans les zones imparfaitement mesurées. Dans ces zones-là, le gouvernement leur viendra en aide par l’intermédiaire des collectivités territoriales. “(Le financement) c’est d’abord celui des opérateurs, l’entretien ce sont les opérateurs. Les financements complémentaires pour les zones blanches hors centre-bourg, l’Etat les cofinancera avec les collectivités territoriales. – Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie –”.
En parallèle à la couverture de ces zones blanches, ce sera la fin des cabines téléphoniques. Elles seront toutes retirées progressivement, une fois que la zone dans laquelle elles se trouvent sera couverte par le réseau mobile. Ces cabines ne sont pratiquement plus utilisées, moins de 1 minute par jour et par cabine selon le ministère de l’économie.
L’Arcep sanctionnera les opérateurs en cas de non-respect des décisions du gouvernement
C’est l’Arcep qui devra veiller au respect de cet amendement auprès des opérateurs français. En cas de manquement, des sanctions pourront être prises à leur encontre. “Ce sera une obligation, les opérateurs qui contreviendront pourront être sanctionnés par l’Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), ce n’était pas le cas jusqu’à aujourd’hui. – Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie –”.