Le monde passe à l’IPv6, la France veut migrer plus rapidement
Internet a pris une place énorme dans le monde et nous arrivons aujourd'hui à une saturation du réseau via le protocole IPv4, protocole né dans les années 1980.
L’internet mondiale passe donc désormais à un nouveau protocole : l’IPv6.
Pour les néophyte, le protocole IPv4 fonctionne de la sorte : Il est codé sur 32 bits et permet de couvrir environ 4,3 milliards d’adresses IP, sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx où xxx est un nombre compris entre 0 et 255. Cette adresse xxx.xxx.xxx.xxx est unique et permet donc à chaque internaute d’accéder aux sites internet.
Bref, aujourd’hui arrive le jour om nous sommes trop nombreux sur l’Internet !
Nous avons donc besoin de nouvelles adresses IP, et cela va donc passer par un nouveau protocole nommé IPv6. l’IPv6 est codé en 128 bits, ce qui lui permet d’émettre pas moins de 340 sextillons d’adresses IP. Avec 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456 adresses IP disponibles, le protocole IPv6 devrait nous laisser encore quelques années avant de retomber sur le même problème. (J’ai pas compté, merci 20minutes.fr)
La migration vers le protocole IPv6 a été testée mercredi soir par 430 participants. Lors de ce World IPv6 Day, des sociétés comme Google, YouTube, Facebook, Microsoft ou encore Orange ont pu voir que tout se passait plutôt bien.
En France, il semblerait que le problème soit pris très au sérieux. Eric Besson, ministre de l’économie numérique, a annoncé lors des Assises du Très Haut Débit, une accélération du déploiement IPv6 en France.
Une réunion aura lieu le mois prochain en compagnie des opérateurs télécoms afin de discuter de l’IPv6 et identifier les différentes actions pour accélérer cette migration autant au niveau privé qu’au niveau public. Les objectifs sont de “déterminer les modalités les plus adaptées pour réaliser la migration des infrastructures IPv4 dans les meilleurs délais et avec l’efficacité maximale ; de favoriser l’accessibilité IPv6 des particuliers et des entreprises sur le territoire national ; d’encourager le déploiement IPv6 au sein des réseaux de l’État.”
Alors que la France ne se montrait pas beaucoup lorsque l’on parlait d’IPv6, il semblerait qu’elle soit maintenant très impliquée. Une bonne chose !