Le Japon remplace ses hôtesses par des robots humanoïdes
Un magasin de luxe de Tokyo a remplacé son agent d'accueil par un robot humanoïde plus vrai que nature afin de saluer les clients et leur donner des renseignements . C'est le constructeur Toshiba qui est à l'origine de la réalisation de ce robot.
C’est le magasin Mitsukoshi qui a adopté ce robot humanoïde ou plutôt “cette robote” car il s’agit d’une représentation d’une hôtesse d’accueil. Baptisé Chihira Aiko, ce robot d’un mètre soixante cinq particulièrement troublant pour sa ressemblance humaine, salue les clients dans la plus pure tradition d’accueil japonaise et leur délivre des renseignements.
Toshiba a construit ce robot humanoïde
Le constructeur Toshiba a réalisé ce robot, le nec plus ultra de l’hospitalité japonaise 2.0. Pas mois de 43 moteurs sont utilisés pour mouvoir le robot dont une quinzaine uniquement pour reproduire des expressions du visage plutôt réalistes. Des capteurs sensoriels sont aussi utilisés afin qu’elle puisse s’adapter à son environnement. Chihira Aiko, vêtue d’un kimono, parle le japonais et sait cligner des yeux, bouger les lèvres et adopter des expressions typiquement humaine comme si elle était dotée de sentiments lorsqu’elle parle.
Même si elle peut sauter et réaliser certains mouvements, son rôle pour le moment se réduit à saluer et donner des renseignements. Elle n’est pour l’instant pas à même de répondre à des questions ou à des plaintes. L’évolution croissante de la reconnaissance vocale permettra sans doute, dans un futur proche de voir ce genre de prouesse réalisable.
Les européens sans doute pas encore prêts pour ces robots
Les japonais, très à la pointe en matière de robotique et très friands de technologie, semblent ravis par ce robot hôtesse d’accueil. Pour bon nombre d’européens, la vue d’un robot humanoïde les placent dans un certain malaise “non pas parce qu’ils sont trop réalistes mais parce que leur comportement ne correspond pas à leur aspect”.
C’est aussi mal perçu par les européens car cela pourrait, à terme, faire disparaitre un certain nombre d’emplois où les hôtesses seraient remplacées par des robots. Même si Chihira Aiko n’est pour l’instant qu’un prototype voué à être amélioré, nul doute que les avancées en matière de robotique et d’intelligence artificielle n’ont pas fini de créer des débats d’éthique.