L’astéroïde 1998 QE2 a frôlé la Terre et la Nasa relance le débat
L’astéroïde 1998 QE2 a frôlé la Terre vendredi soir. Il ne représentait pas une menace pour la Terre, mais la Nasa relance le débat.
L’astéroïde 1998 QE2 est passé à près de 6 millions de kilomètres de la Terre, il n’y avait donc aucun risque de collision avec notre planète. La Nasa souhaite tout de même relancer le débat concernant la surveillance des objets célestes. Le premier corps avait un diamètre de 2.7 km et sa lune mesurait 600 mètres de large. L’astéroïde avait donc la capacité selon les scientifiques de la Nasa de rayer une civilisation de la carte. Un tel caillou pourrait avoir des conséquences désastreuses pour notre planète et même sa lune pourrait entraîner la destruction d’une région entière. Le gouvernement des États-Unis et la Nasa ont donc profité du passage de l’astéroïde 1998 QE2 pour relancer le débat.
Renforcer la surveillance
Des milliers de corps célestes sont à proximité de la Terre et certains peuvent s’écraser sur notre planète. En février dernier, une spectaculaire explosion s’était produite du côté de la Russie. L’astéroïde n’avait pas été repéré par les instruments et il avait donc créé la surprise en détruisant de nombreuses habitations. L’administration d’Obama a donc attribué un budget de plusieurs dizaines de millions de dollars pour que les scientifiques développent des outils performants. Le gouvernement américain souhaite également mettre au point diverses techniques pour dévier ou capturer un astéroïde. L’objectif premier est de neutraliser une éventuelle menace, mais les chercheurs pourraient également s’en servir pour optimiser la conquête de l’espace.
200 000 astéroïdes repérés ?
Avant le passage de l’astéroïde 1998 QE2 à proximité de la Terre, la Fondation B612 a expliqué qu’elle développait de son côté un télescope spécifique baptisé Sentinel. Il devrait être mis en orbite dès 2017 à 273 millions de kilomètres de notre planète. Il aura la lourde tâche de protéger la Terre en cartographiant le système solaire, il pourrait ainsi repérer près de 200 000 astéroïdes dès la première année de mise en fonctionnement.