Apple : La CIA essaie de percer les sécurités depuis 2006
Selon des documents révélés dans l’affaire Snowden, la CIA tente de percer les sécurités d’Apple depuis 2006.
Si l’affaire Snowden a eu une vertu, c’est bien d’avoir alerté le grand public sur la problématique de la sécurisation des données personnelles. Une prise de conscience également en marche chez les constructeurs de smartphones puisque ces derniers ont pris des mesures afin de renforcer le cryptage des données. C’est le cas de Google qui active automatiquement le chiffrement des données dans ces Nexus depuis la sortie de Lollipop.
Apple n’est pas en reste puisque la firme à la pomme a également mis en place de nouvelles formes de cryptage des données avec l’iPhone 6, chose qui n’a pas vraiment été du goût FBI qui accusait alors Cupertino de favoriser les activités criminelles. Aujourd’hui, de nouvelles révélations démontrent qu’Apple est la cible de la CIA depuis plusieurs années.
La CIA en veut à Apple
C’est une nouvelle fois de documents révélés par Edward Snowden que jaillit cette nouvelle affaire. Depuis 2006, la CIA aurait mis en place « des efforts soutenus » afin de percer les mystères du chiffrement des données des appareils Apple.
Le tout avait pour but d’espionner les conversations et les communications passées depuis les iPhone et les iPad. L’article du site web The Intercept dévoile comment certains membres de la NSA et de la CIA avaient conjugué leurs efforts afin de percer les systèmes de sécurité d’Apple. Des méthodes évoquées lors d’une conférence du nom de Jamboree donné en 2012 et financé par la CIA.
Mise en place de “Backdoor” sur les appareils Apple
Certains travaux évoquent le développement de versions retravaillées de XCode (le logiciel de développement pour les appareils Apple) qui permettaient de créer des failles, les fameuses « backdoors », afin de les incorporer dans des applications disponibles sur l’App Store.
Personne ne sait si la CIA est arrivée à ses fins, mais si tel était le cas, l’agence de renseignement américaine aurait eu la possibilité de récupérer les données de nombreux smartphones et en désactiver les dispositifs de sécurisation.