Jeux vidéo : les sénateurs proposent de les taxer pour optimiser la création
Les jeux vidéo pourraient être taxés si la proposition des sénateurs est acceptée. L’argent permettrait de favoriser la création.
Cette taxe sur les jeux vidéo aurait pour objectif de favoriser la création dans ce domaine tout en assurant l’avenir de cette industrie. Ainsi, dans un rapport baptisé « Jeux vidéo : une industrie culturelle innovante pour nos territoires », les sénateurs Bruno Retailleau et André Gattolin ont fait part de leurs réflexions. Cette taxe s’appliquerait sur la vente des jeux vidéo et aiderait ainsi la production sur le sol français. Sur notre territoire, le secteur n’a pas été entaché par une crise similaire à celle du domaine musical. Toutefois, la concurrence est présente que ce soit en Asie ou aux États-Unis.
Une taxe de quelques centimes
Avec cette concurrence, le nombre d’emplois a été divisé par deux voire trois en l’espace d’une décennie. Cela a également eu un impact sur les studios qui ont été contraints de fermer leurs portes faute de moyens. Il faut noter que la France obtient un chiffre d’affaires de 2.7 milliards d’euros (2011) dans ce domaine à l’échelle mondiale, notre pays a ainsi une part de 5/7% et se retrouve ainsi derrière les États-Unis en matière de volume. Les sénateurs souhaitent favoriser la création dans le monde du jeu vidéo et ils estiment que la taxe pourrait être une piste intéressante. Elle représenterait ainsi « un montant de quelques centimes ou dizaines de centimes » par opus.
Aider les petits acteurs du jeu vidéo
Les sénateurs ont précisé que la taxe serait appliquée sur les jeux vidéo neufs et ne toucherait donc pas les jeux d’occasion ou ceux vendus sur Internet. André Gattolin estime que le jeu vidéo est « la première pratique culturelle des Français », elle ne doit donc pas être « laissée au bord de la route ». Cette taxe aiderait les acteurs les plus petits qui souffrent dans ce domaine. Depuis 2011, les petits studios ont fermé les uns après les autres et en 2013, c’est le distributeur Game qui était composé de 200 boutiques qui a été contraint de déposer le bilan.