Japon : Un consortium pour créer les robots assistants du futur
Plus de 300 sociétés japonaises se sont regroupées à Tokyo pour affirmer leur intention de lancer une centaine de nouveaux robots d'ici 2020
En ce début de semaine, plus de 300 sociétés japonaises ont décidé de se regrouper au sein d’un nouveau consortium dans l’objectif de créer une centaine de robots d’assistance ultra-performants d’ici 2020. Baptisé i-RooBO Network Forum, il sera présidé par Hideyuki Tokuda, professeur de l’Université Keio et on retrouvera parmi ces entreprises de grands groupes tels que Toshiba, Toyota ou NTT, mais aussi de plus petites boites spécialisées dans la robotique et les technologies informations liées.
D’ici peu, la population vieillissante du Japon fera augmenter considérablement la demande de services, notamment dans le domaine de l’aide aux personnes, et les professionnels voient dans la robotique une très bonne solution pour subvenir aux besoins de tout le monde. Et quand on vous dit “tout le monde”, il est bien question du monde entier puisque le consortium n’entend pas se limiter aux frontières japonaises et espère créer des robots pouvant servir de norme internationale. “Nous espérons créer des robots qui pourront servir de norme internationale, en utilisant nos dernières technologies de communication et de savoir-faire en matière de normalisation” a ainsi déclaré Hideyuki Tokuda.
Financement participatif pour certains projets
Produire une centaine de robots d’assistance d’ici 2020 s’avère être un gros défit, même pour un pays technophile comme le Japon qui se considère comme l’empire des robots. Mais les japonais ne sont pas prêt de déposer les armes, et pour cause puisque l’année 2020 sera aussi l’année des Jeux Olympiques de Tokyo, un évènement qu’ils devraient utiliser savamment pour mettre clairement en avant leur savoir-faire technologique.
Le quotidien japonais Nikkei indique que le consortium prendra les commandes de prototypes grâce à un site web développé spécialement pour l’occasion par les entreprises membres. Ce même site devrait par ailleurs servir à récolter des fonds puisque le regroupement devrait aussi faire appel au crowdfunding pour mener à bien certains de ses projets.