Implant Party : faut-il redouter la pose de la puce ?
Samedi dernier à Paris a eu lieu la première "Implant Party". Les personnes qui le souhaitaient pouvaient se faire implanter une puce sous la peau. Est-ce que ça fait mal de se faire poser cette petite puce ?
On appelle biohackers ceux qui se sont fait implanter une puce NFC sous la peau. C’est la mode depuis quelques mois et c’est la première fois à Paris qu’une “Implant Party” avait été organisée. Comment se passe cette petite intervention ? Est-ce-que ça fait mal ?
Une puce pas plus grosse qu’un grain de riz
D’abord, une puce NFC à quoi ça sert ? Une fois implantée sous la peau, cette puce NFC (pour Near Field Communication) vous permettra par exemple de déverrouiller votre smartphone ou une porte d’un simple geste de la main. Cet implant pourra être programmé, à la manière d’une carte magnétique. Hannes Sjöblad, un des pionniers en la matière et cofondateur d’un collectif de biohackers suédois expliquait le concept : “Nous voulons remplacer tout ce que vous avez dans votre poche par quelque chose que vous ne perdrez plus jamais : pour payer au restaurant, pour avoir des informations sur votre état de santé, votre taux de sucre… La seule limite est celle de votre imagination”. Des puces on en pose généralement aux animaux pour les identifier, une sorte de carte d’identité numérique. Mais quid de la douleur que provoque cette petite opération ?
La pose d’une puce est-elle douloureuse ?
A cette question les biohackers vous répondront généralement non. L’opération est rapide, elle ne dure que quelques minutes et est exécutée dans un endroit à l’hygiène irréprochable. Avant de poser la puce, le praticien effectue une anesthésie locale puis l’insère sous la peau entre le pouce et l’index. On ne sent absolument rien durant cette petite intervention. Après quelques minutes une légère douleur passagère peut survenir mais ensuite la puce est quasiment imperceptible et la cicatrice s’efface rapidement. Une telle implantation coûte environ 200 euros et devrait toujours être effectuée par des professionnels “car comme avec le piercing il y a toujours un risque d’infection” précisait le suédois Hannes Sjöblad.