Droit à l’oubli : Google refuse plus de la moitié des demandes
Une étude démontre que Google refuse 59% des demandes de suppression d'url dans le cadre du droit à l'oubli.
Depuis juin dernier, Google permet à ses utilisateurs de demander la suppression de liens comportant des informations que l’on ne souhaite pas voir apparaître dans les moteurs de recherche. L’outil a tout de suite été pris d’assaut par les internautes et Google aurait reçu plus de 120 000 demandes de suppressions depuis sa mise en ligne.
En théorie, ce dernier semble intéressant pour faire disparaître des informations compromettantes des résultats de recherches ( précisons que la page en question ne sera pas mise hors ligne), dans la pratique, Google serait très regardant quant aux URL qu’il décide de désindexer.
59% de réponses négatives de la part de Google
Le service Forget.me propose de faire l’intermédiaire entre l’utilisateur qui souhaite faire disparaître des URL des moteurs de recherche et les services de Google. Mis en place par Reputation VIP, le site a publié une étude tirée de ses propres statistiques sur le droit à l’oubli.
Le service a utilisé plus de 15 000 demandes effectuées via sa plateforme. Il en ressort que 36% des demandes sont acceptées par Google dans les heures qui suivent. 59% des demandes sont refusées sans aucune autre forme de procès et 5% font l’objet d’une demande de précisions de la part de Google.
Lorsque Big G refuse, il en donne les raisons. Dans 26% des cas, Google ne souhaite pas désindexer les liens car ils contiennent des informations relatives à la vie professionnelle. Dans les autres critères pris en compte par Google pour refuser la désindexation, la présence d’informations toujours d’actualité ou une demande concernant un personnage public.
Dernière précision apportée par l’étude, Google traite de plus en plus de demandes par mois depuis que l’outil de droit à l’oubli a été lancé ce qui en dit long sur la popularité de ce dernier.