Google rachète ITA pour 700 millions de dollars
Google vient d'annoncer avoir conclu un accord avec ITA, une société spécialisée dans les logiciels d'information sur les transports aériens.
La transaction s’élève à 700 millions de dollars (560 millions d’euros).
ITA est une entreprise de 500 employés, fondée en 1996 par des informaticiens du Massachusetts Institute of Technology (MIT), la société conçoit des solutions de réservation et de recherche sur internet pour les compagnies aériennes et les voyagistes en ligne.
“La technologie (d’ITA) nous ouvre des possibilités passionnantes pour créer de nouvelles façons permettant aux internautes de trouver plus facilement en ligne des informations sur les vols, et nous nous réjouissons de les accueillir dans Google”, a déclaré Eric Schmidt, le PDG de Google, dans un communiqué.
Google entend créer des synergies avec ses différents services, la société pourrait donc lancer un service dédié ou intègrera la technologie directement au sein de son moteur de recherche afin de faciliter aux internautes la recherche et la comparaison d’informations sur les prestations aériennes.
La société annonce que 49% des voyageurs achètent leurs billets en ligne, pourtant, «pour beaucoup de gens, trouver le bon vol au meilleur prix est une expérience frustrante : les prix et la disponibilité changent constamment. Nous voulons faciliter cette recherche», explique Marissa Mayer, la vice-présidente de Google.
Cette transaction permet à Google de mettre la main sur le logiciel QPX d’ITA, qu’utilise certains nouveaux concurents, “Ses algorithmes novateurs et sa profonde expertise du secteur aérien en font un outil personnalisable pour l’organisation des vols”, précise le communiqué.
La transaction manifeste également l’intention d’entrer sur des sites comparateurs de voyage en ligne, tels que FareCompare, Hotwire, ou même Bing Travel, de Microsoft.
Selon un expert du secteur, cité par l’agence de presse AP, les voyageurs américains vont acquérir pour 45 milliards de dollars (36 milliards d’euros) de billets en ligne. Une somme qui devrait passer à 59 milliards en 2014.
L’opération est encore soumise à l’approbation des autorités de la concurrence, Eric Schmidt affirme que «Nous sommes certains que la transaction est favorable à la concurrence et au consommateur», il reste aux autorités régulatrices américaines d’en juger. Le processus pourrait durer six mois, comme lorsque que la société avait racheté la régie mobile Admob pour 750 millions de dollars.