Flash Avocat : l’application qui fait sauter les PV
2 avocats ont mis au point cet été une application qui permet à tout automobiliste de faire sauter leur PV en 2 temps 3 mouvements. Baptisée "Flash Avocat", cette appli pourrait révolutionner le domaine du conseil juridique.
Avec la mise en place de plus en plus de radars automatiques les contraventions pleuvent et nombreux sont les automobilistes qui souhaitent contester ces PV. Pour leur faciliter les démarches, 2 avocats parisiens ont créé “Flash Avocat“, une application qui mettra en relation les automobilistes contestataires avec un avocat.
Flash Avocat : faire sauter ses PV avec son smartphone
Allan Schinazi et Yohan Dehan sont les deux jeunes avocats parisiens, créateurs de l’application “Flash Avocat”. Afin de contester une contravention, l’automobiliste concerné devra prendre une photo du PV et l’envoyer dans l’application. Les avocats vont alors partir à la recherche de vices de forme qui leur permettraient d’annuler purement et simplement le PV.
Cependant, ils ne promettent pas 100% de succès mais si la contestation est possible alors ils envoient un devis au client, libre à lui ensuite de lancer la procédure ou non. D’après les 2 avocats, dans 80 à 90% des cas ils obtiennent gain de cause. “L’automatisation des procédures avec les PV numériques a encore augmenté notre taux de réussite, car les boîtiers électroniques de la police ne délivrent pas toujours des contraventions conformes à la réglementation” expliquait Maitre Dehan à nos confrères du “Point”. La consultation est gratuite et ensuite le tarif dépend de la catégorie de PV.
Des tarifs plutôt acceptables
Chaque année, 25 millions de contraventions sont ainsi dressées. Au vu de la masse de contentieux, les avocats se permettent de pratiquer des tarifs acceptables. Il en coutera 20 euros pour un stationnement gênant par exemple et 85 euros pour les autres infractions. Par contre, les frais de représentation au tribunal ne sont pas compris.
Les 2 avocats n’en sont pas à leur coup d’essai. Déjà en 2011, ils avaient créé le site StopPV.com, qui proposait plus ou moins le même système. Les 2 hommes n’étaient pas encore avocats à l’époque et le site avait été fermé suite à des plaintes d’un cabinet d’avocats spécialisés dans la défense des automobilistes.
Pour le cabinet Dufour, cette application n’est qu’un “gadget marketing“. “Celle-ci ne sert nullement à faire annuler des PV mais simplement à communiquer une capture-écran d’un avis de contravention. Cela n’a donc rien d’innovant puisque nos clients utilisent depuis longtemps l’appareil photo de leur téléphone pour nous transférer des fichiers“, déclarait l’avocat Sébastien Dufour.