Confidentialité : Google n’est pas conforme aux règles de l’UE
Google a instauré de nouvelles règles de confidentialité depuis le 1er mars.
Les 27 autorités de protection européennes ont indiqué qu’elles n’étaient pas conformes à la législation, elles doivent donc être modifiées.
Google doit modifier ses règles de confidentialité, l’objectif étant de « fournir une information plus claire et plus complète sur les données collectées ». La firme est contrainte de prendre les mesures nécessaires pour « se mettre en conformité rapidement ». Google avait souhaité apporter une simplification de sa politique, 60 règles avaient donc été rassemblées pour en former qu’une seule. Des informations de plusieurs services sont réunies. Ce manque de clarté a poussé les autorités de protection de demander à la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) d’enquêter. Depuis mai dernier, elle doit donc analyser les nouvelles règles. Les conclusions ne sont pas en faveur de Google puisque la société de Mountain View dispose de règles qui ne respectent pas « les exigences de la Directive européenne sur la protection des données en termes d’information des personnes concernées ».
Quelques mois pour être conforme
Après cette analyse, l’entente entre Google et la Cnil a été moyenne. Ainsi, la présidente de la commission, Isabelle Falque-Pierrotin a remarqué que la société avait répondu aux questions de « façon relativement vague et imprécise ». Selon la Cnil, Google ne partage pas des informations efficaces aux utilisateurs notamment sur « les traitements de données personnelles ». Ainsi, ce manque de clarté dans la politique de confidentialité « ne permet pas le contrôle par les utilisateurs de la combinaison de données entre ses nombreux services ».
Google doit prendre en compte les remarques de la commission et mettre sa politique de confidentialité aux normes de la législation européenne. La société de Mountain View dispose de « quelques mois, trois ou quatre mois pour se mettre en conformité ». La présidente de la commission a souhaité éclaircir un point, si Google ne réagit pas et ne prend aucune mesure « nous entrerons dans une phase contentieuse ». Si la situation ne débouche pas sur une action positive de la firme, chaque pays de l’Union pourrait prendre des sanctions. De son côté, Google a indiqué avoir reçu le rapport, la société est « en train d’en prendre connaissance ».