Chine et censure Internet : le pays va lever le firewall dans une zone de 30 km²
La Chine aurait décidé d’alléger la censure sur Internet dans une zone de 30 km². Les internautes accéderont ainsi à Twitter, Facebook…
En Chine, la censure d’Internet est largement présente. Le pays a toutefois décidé de changer sa politique notamment dans le cadre de la création de la zone de libre-échange économique proposée à Shanghai. Ainsi, les internautes pourront accéder à Twitter, Facebook ou encore au New York Times. Les sources ont également précisé que cette zone allait entrer dans une phase test notamment pour la concurrence. Ainsi, les entreprises étrangères seront en mesure de travailler dans cette zone de libre-échange. Le journal estime que la fermeture d’Internet peut être pénalisante pour certaines sociétés.
Une zone de 30 km²
L’ouverture ne sera toutefois pas appliquée à toute la Chine puisque la levée du firewall concernera uniquement la zone de 30 km². Cette information n’a pas été confirmée par les autorités, mais les Chinois aimeraient que cette « grande muraille de l’Internet » soit percée. Si cette ouverture est confirmée, les Chinois espèrent qu’elle s’élargira dans d’autres zones du continent. Généralement, le pays teste les différentes réformes sur une base locale avant de les étendre. Ainsi, cette levée de la censure de l’Internet pourrait être étendue, car la zone de Shanghai aura sans doute des difficultés à gérer cette différence avec le reste du pays.
Accès à Facebook, Twitter, New York Times
En Chine, les internautes sont heureux d’observer une telle proposition. Certains trouvent que la mesure est quelque peu égoïste, car elle sera proposée pour les étrangers, les Chinois aimeraient avoir les mêmes privilèges dans leur propre pays. Cette ouverture favorisera la concurrence et les trois fournisseurs d’accès à Internet, à savoir China Mobile, China Unicom et China Telecom auraient été informés. L’État sera ainsi concurrencé par les entreprises télécoms étrangères. Toutefois, cette ouverture préoccuperait certains acteurs. En effet, les nouveaux médias comme Facebook et Twitter sont pointés du doigt, car ils entachent la stabilité sociale. Le pays est donc réputé pour contrôler avec une grande rigueur tous les médias et plusieurs sites sont interdits comme le New York Times.