La Caisse d’Épargne : la publicité devient un « bad buzz » sur Facebook
La Caisse d’Épargne a-t-elle sous-estimé la portée de Facebook ? Le réseau social serait encore mal géré par les marques.
La Caisse d’Épargne dévoilait sur Facebook sa nouvelle publicité « Parce que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, la GAV (Garantie des Accidents de la Vie) de la Caisse d’Épargne prend aussi en charge les séquelles temporaires ». Comme d’habitude, c’est l’écureuil de la marque qui est utilisé dans la publicité sauf que la photo n’a pas obtenu l’engouement souhaité. Un spécialiste des stratégies d’informations, Florian Silnicki a précisé à 20 Minutes que les réseaux sociaux étaient encore mal gérés par les différentes marques. Ainsi, une information se transforme généralement en « bad buzz » assez rapidement lorsque la stratégie n’est pas maitrisée. Il ne faut en effet pas sous-estimer la portée de Facebook.
Ne pas sous-estimer l’impact de Facebook
Une photo, une phrase ou une vidéo peut être partagée très rapidement, et cela en quelques secondes. Désormais, Facebook et Twitter sont devenus des plateformes essentielles pour les marques, car elles touchent plus rapidement les internautes. Cette proximité peut toutefois avoir un revers très néfaste, ainsi la fonction de Community Manager encore appelé animateur de communauté n’est plus « confiée au premier stagiaire venu ». La photo de la Caisse d’Épargne a donc été critiquée puisqu’il est possible de voir l’écureuil malmené et surtout suspendu par ses testicules et accroché à une mangeoire. Le groupe révèle qu’il s’agissait d’un « petit clin d’œil. Un message décalé destiné aux réseaux sociaux ».
« Une belle leçon de communication »
Si Facebook ou Twitter peuvent être bénéfiques pour l’image d’une marque, ils peuvent aussi être néfastes. Florian Silnicki précise que « les dérapages entament la confiance des internautes et l’image de la marque ». Ainsi, la stratégie « Mieux vaut qu’on dise du mal de moi plutôt qu’on n’en parle pas » n’a selon lui pas d’impacts positifs sur le long terme. Au vu des réactions des internautes qui ont été nombreuses, La Caisse d’Épargne a supprimé la photo, mais le mal avait été fait au moment où le cliché avait été posté. Avec les captures d’écran, la publicité reste, mais les responsables estiment qu’ils ont « voulu utiliser les codes des réseaux sociaux pour parler d’un produit. On s’est planté ». Cette histoire ne sera toutefois pas que négative, car ils précisent avoir pris « une belle leçon de communication ».