Axelle Lemaire et la SNCF : Le wifi dans les TGV grâce à Twitter
La secrétaire d’État au numérique prend rendez-vous avec la SNCF sur Twitter pour parler du Wifi dans les TGV.
Et si l’arrivée du Wifi dans les trains français était en partie due à Twitter ? Car c’est bel et bien par le réseau social au petit oiseau bleu qu’Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique, a interpelé la SNCF pour discuter de la question. Dans un tweet publié le 17 octobre, la secrétaire d’État s’adressait au community manager de la société de transport ferroviaire à ce sujet.
Toc toc toc, la SNCF : on peut se voir pour discuter wifi dans le train? Merci d’avance! 😉
— Axelle Lemaire (@axellelemaire) 17 Octobre 2014
Lequel lui à répondu, lui aussi par le biais de Twitter qu’il prenait note du rendez-vous.
@axellelemaire RDV est pris Madame la secrétaire d’état ! 😉
— SNCF (@SNCF_infopresse) 17 Octobre 2014
Rien d’officiel pour le moment, mais cet échange relance le débat sur un équipement qui parait de plus en plus indispensable pour toute personne amenée à prendre le train dans le cadre de son activité professionnelle.
Un projet à 160 millions d’euros pour la SNCF
Le projet ne date pas d’hier, la SNCF expérimente déjà le Wifi dans une rame du TGV-Est depuis 2010. Un test qui a permis de “confirmer le besoin de connectivité à bord de nos trains et la forte attente de notre clientèle pour ce service » selon la SNCF. Le site web de l’organisme précise qu’une consultation en vue d’un appel d’offres a été lancée auprès des différents opérateurs.
Cepedant, depuis 2010, rien n’a encore vraiment bougé. Surement la faute à l’investissement à engager pour équiper la totalité des rames TGV de France. Le calcul est simple, équiper une rame coute aujourd’hui 350.000 euros, multiplié par les 450 rames que constitue le parc TGV, l’addition s’élèverait à 160 millions d’euros pour la SNCF sans compter la maintenance. Une ardoise que la SNCF n’a pas trop envie de payer toute seule.
C’est donc sans doute pour discuter d’une éventuelle aide de l’État que la SNCF désire s’entretenir avec Axelle Lemaire à ce sujet.