Astéroïde : composé de 26% d’eau, il relance le débat sur la vie extraterrestre
Un astéroïde riche en eau intrigue la communauté de scientifiques. Une vie extraterrestre existe-t-elle en dehors du système solaire ?
L’Humain tente de savoir s’il est le seul être vivant. Des sondes sont donc envoyées dans l’espace et la Nasa essaye de trouver des preuves d’une vie passée sur Mars grâce à Curiosity. Cette recherche d’êtres extraterrestre est donc au cœur des débats. Ces derniers viennent d’être relancés grâce à un astéroïde assez gros dont les restes (débris et poussières) ont pu être étudiés par la communauté des scientifiques. La revue Science relaye ainsi l’enquête menée sur ces reliquats qui sont en orbite autour de GD 61, une naine blanche. Cette dernière est à 170 années-lumière de notre planète, il faut noter qu’une année-lumière équivaut à 9.460 milliards de km.
Un astéroïde avec 26% d’eau
Les scientifiques ont déduit que cet astéroïde devait posséder une taille assez impressionnante qui devait avoisiner 90 km de diamètre. Les chercheurs ont donc étudié ces débris, car ils apportent une multitude de données. Grâce à cette enquête, ils ont pu constater que l’astre était composé d’eau (26%). Il faut savoir que cet élément est essentiel pour le développement de la vie. Ainsi, généralement lorsqu’il y a de l’eau, il y a de la vie, car dans cette configuration, les chances sont favorables au développement d’une vie extraterrestre. C’est pour cette raison que Curiosity tente d’examiner le sol notamment pour découvrir d’anciens lits de ruisseaux. Cet astéroïde était également composé de fer, de silicium, d’oxygène et du magnésium.
De la vie en dehors de notre système ?
Sur cet astéroïde, l’eau devait être sous forme de glace et cette naine blanche GD 61 était plus grosse que notre Soleil. Un chercheur de l’institut d’Astronomie de Cambridge, Jay Farihi révèle que « le fait de trouver autant d’eau dans un tel corps céleste de grande taille signifie que les matériaux formant les planètes habitables ont existé ou existent encore dans le système stellaire GD 61 ». Cet homme qui est également le principal auteur de cette étude précise que dans « de nombreux autres systèmes similaires » il y a sans doute ce genre de matériaux.