Apple dément avoir fourni les données de ses utilisateurs au FBI
Les hackers d’AntiSec affirment avoir dérobé 12 millions d'Unique Device Identifiers (numéro de série de 40 caractères, mêlant des chiffres et des lettres, attribué à vie aux iPhone, iPad et autres appareils mobiles d’Apple) sur un ordinateur appartenant au FBI.
Afin de prouver la véracité de son action, le groupe a publié 1 million d’identifiants uniques d’iPhone et d’iPad.
Après l’agence fédérale américaine qui a annoncé qu’il n’existe aucune preuve qu’un ordinateur du FBI a été compromis, ou que le FBI a cherché ou obtenu ces données, c’est autour d’Apple d’apporter une réponse officielle.
Une porte-parole d’Apple, déclare dans le New York Times que “Le FBI n’a pas demandé ces données à Apple, et nous ne les avons pas fournies au FBI ou à une autre organisation”.
En réponse au groupe AntiSec qui souligne également les risques, en termes de confidentialité des données personnelles, d’attribuer des identifiants uniques à des terminaux mobiles, la société répond qu’avec “iOS 6, nous introduisons de nouvelles interfaces entre système et applications (API) censées remplacer l’usage des identifiants de terminaux (UDID) et nous interdirons bientôt l’usage des UDID”.
Pour rappel, en avril dernier, Apple avait déjà pris la décision de ne plus laisser les développeurs accéder à l’UDID pour identifier un possesseur d’appareil iOS.
AntiSec a lui une petite idée du coupable, le groupe a déclaré via un tweet que “Les gens dont l’UDID est sur la liste publiée par AntiSec devraient comparer les applications qu’ils ont installées. Un coupable en commun pourrait être découvert”. Sous-entendant ainsi qu’une application est installée sur l’ensemble des 12 millions d’appareils iOS piratés et aurait permis de récupérer ces données.