Alibaba part à la conquête des États-Unis avec son offre cloud
Le géant chinois Alibaba vient d’annoncer son intention de lancer son service de cloud public sur le marché américain.
Le géant chinois Alibaba continue de vouloir étendre son empire. Déjà très bien implanté en Chine et principal concurrent d’Amazon dans le monde, le géant chinois commence à lorgner du côté des États-Unis.
Après avoir annoncé la mise en service d’un datacenter dans le temple de la technologie qu’est la Silicon Valley, Alibaba ambitionne désormais d’étendre son offre de Cloud aux États-Unis.
Alibaba vise ses compatriotes chinois installés aux States
Aliyun, la filiale Cloud Computing du géant chinois poursuit donc son installation aux USA après la construction de ce datacenter. Ce dernier servira à proposer le service de stockage dans le nuage de la firme aux entreprises chinoises qui exercent sur le sol américain dans un premier temps.
Si le succès est au rendez-vous, Aliyun étendra cette offre aux entreprises internationales selon le communiqué publié par la maison mère. Selon Ethan Yu, vice-président d’Alibaba, cette décision de s’installer aux États-Unis constitue « un virage stratégique pour l’entreprise » qui permettra de répondre à « une forte demande des clients américains qui recherchent une présence équilibrée dans leurs infrastructures informatiques à travers le monde, y compris en Chine […]Alibaba pourra ensuite s’étendre dans d’autres régions, par exemple sur la côte Est ou dans le centre ».
Capitaliser sur le succès en Chine
Selon les premiers éléments donnés par la firme chinoise, les marchés visés sont assez variés puisque la firme aimerait aussi bien attirer les services de jeux en ligne que les retailers. Si en Chine, le service Cloud d’Aliyun se taille presque 25 % des parts de marché, il va falloir jouer des coudes pour s’imposer sur le sol américain.
La firme chinoise devra en effet se battre contre des sociétés qui joueront à domicile comme Microsoft, Google, ou encore IBM qui se tirent actuellement la bourre aux États-Unis pour tirer les prix vers le bas et parvenir à s’imposer sur un marché du cloud public qui pourrait peser lourd dans quelques années. (100 milliards de dollars estimés pour 2017).